Soulagement à la maison

Sommet thématique – Avril 2020

Plusieurs événements peuvent vous blesser ou vous procurer des douleurs : chute, mouvements répétitifs, effort inhabituel, faux mouvement, mauvaises habitudes de vie, etc. Pour ce sommet thématique, les principales techniques d’autogestion de la douleur seront présentées, ainsi que des conseils qui pourront vous soulager à partir de la maison.

FROID OU CHAUD?

La thérapie par le froid, ou cryothérapie, est l’application d’une substance ou d’un agent (glace, compresses froides, etc.) pour diminuer la température des structures d’une région du corps. Cette diminution de température ralentit la circulation sanguine et le métabolisme et résulte en une diminution de la douleur, de l’inflammation, de l’œdème (enflure), de la spasticité musculaire et de l’élasticité des tissus. (1, 2)

On applique le froid pour une durée de 10 à 15 minutes, avec un linge pour protéger la peau. On peut répéter en laissant écouler 60 minutes entre les applications pour éviter les engelures et permettre aux tissus de se réchauffer. L’application de froid est conseillée dans les 72 premières heures suivant une nouvelle blessure ou l’aggravation d’une douleur préexistante, pour contrôler et limiter l’inflammation (ex : entorse, élongation musculaire, torticolis, spasme au bas du dos, etc.). (1)

La thérapie par le chaud, ou thermothérapie, est l’application d’une substance ou d’un agent (sac magique, couverture chauffante, bain, etc.) pour augmenter la température des structures d’une région du corps. Cette augmentation de température augmente la circulation sanguine et le métabolisme, ce qui entraîne une diminution de la douleur et de la spasticité musculaire et une augmentation de la mobilité articulaire et des processus de guérison tissulaire. (1, 2)

On applique la chaleur jusqu’à 20 minutes, avec un linge pour protéger la peau. On peut répéter en laissant écouler 60 minutes entre les applications. L’application de chaleur est conseillée 72 heures après une blessure aiguë (lorsqu’il n’y a plus d’enflure), pour les douleurs chroniques ou les tensions musculaires (ex : raideurs au cou, aux épaules ou au bas du dos, rigidité articulaire, etc.) (1)

En cas de doute, on applique du froid pour éviter d’augmenter l’inflammation.

Lorsque bien effectuée, l’application de froid ou de chaud ne devrait pas causer d’effets indésirables. L’utilisation est déconseillée si vous souffrez de troubles circulatoires ou avez des pertes de sensations, entre autres. (1)

NOTE SUR LES CRÈMES « CHAUFFANTES »

Elles ne produisent pas de réelle chaleur ou fraicheur… Ce sont plutôt les agents qu’elles contiennent (menthol, capsaïcine, etc.) qui, en se liant aux récepteurs de la peau, provoquent différentes sensations cutanées et modifient la perception de la douleur par le cerveau. (3) Même si elles sont en vente libre, elles ne sont pas pour autant sans danger! Certaines crèmes contiennent des substances pouvant interagir avec votre médication; vous devriez demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien pour s’assurer que le produit vous convienne.

COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER

Votre chiropraticien est formé pour le diagnostic et le traitement des conditions neuro-musculo-squelettiques. En fonction de votre condition, de votre état de santé et de vos préférences, il pourra vous donner des conseils personnalisés (exercices et étirements à faire à la maison, conseils posturaux, recommandations quant à votre style de vie, etc.), et les adapter tout au long de votre suivi.

Les modalités de traitements chiropratiques sont reconnues comme efficaces (diminution de la douleur, amélioration de la fonction et prévention des récidives) et sécuritaires pour le traitement de plusieurs conditions neuro-musculo-squelettiques, touchant tant la colonne vertébrale que les autres articulations. (4, 5)

CONSEILS

En plus des recommandations quant à l’application de glace et de chaleur, voici d’autres conseils en lien avec votre style de vie qui pourront vous permettre de rester actif et mieux gérer votre douleur (6) :

  • Activité physique : pratiquez une activité physique régulière adaptée à votre condition pour augmenter/conserver votre force, endurance et flexibilité. Si vous êtes débutant, choisissez une activité que vous aimez et allez-y progressivement.
  • Alimentation : privilégiez une alimentation saine et restez hydraté
  • Attitude positive : faites des activités qui vous rendent heureux en les adaptant au besoin, gardez contact avec vos proches et évitez de focaliser sur le négatif
  • Cigarette : cessez de fumer, la cigarette interférant avec les processus de guérison du corps
  • Détente : accordez-vous des pauses, détendez vos muscles (application de chaleur/froid, étirements, etc.), diminuez votre stress et libérez votre esprit à l’aide de la méditation, la lecture, de techniques de respiration, etc.
  • Posture : adaptez votre environnement de travail et améliorez votre posture pour protéger votre corps, vos muscles et vos articulations
  • Repos : en crise aiguë de douleur, limitez pendant quelques heures/jour l’utilisation de la région avant de reprendre graduellement vos activités
  • Sommeil : dormez suffisamment et selon un horaire régulier
  • Travail graduel : diminuez les écarts de douleur entre les bonnes et les mauvaises journées en répartissant vos tâches et activités efficacement au cours d’une semaine, en vous accordant des pauses, en travaillant moins rapidement, graduellement et avec précaution, etc.
  • N’endurez pas vos symptômes indéfiniment : la vie est trop courte pour ne pas en profiter pleinement… N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien si vos douleurs, occasionnelles ou constantes, interfèrent avec votre qualité de vie!

Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!

Dr Félix Roussel, chiropraticien


Références

  1. Malanga G, Yan N, Stark J. Mechanisms and efficacy of heat and cold therapies for musculoskeletal injury. Postgraduate Medicine. 2014;127(1):57-65.
  2. Petrofsky J, Khowailed I, Lee H, Berk L, Bains G, Akerkar S et al. Cold Vs. Heat After Exercise—Is There a Clear Winner for Muscle Soreness. Journal of Strength and Conditioning Research. 2015;29(11):3245-3252.
  3. Rubbing it in [Internet]. Harvard Health Publishing – Harvard Medical School 14 mai 2019. Disponible sur: https://www.health.harvard.edu/pain/rubbing_it_in
  4. Bronfort G, Haas M, Evans R, Leininger B, Triano J. Effectiveness of manual therapies: the UK evidence report. Chiropractic & Osteopathy. 2010;18(1).
  5. Gouveia L, Castanho P, Ferreira J. Safety of Chiropractic Interventions. Spine. 2009;34(11):E405-E413.
  6. Wanlass R, Fishman D. Pain Self-Management Strategies. UC Davis Medical Center; juin 2011.

Les maux de tête

Sommet thématique – Mars 2020

Il vous est fort probablement déjà arrivé d’avoir mal à la tête… C’est un symptôme désagréable, mais fréquemment observé : 9 adultes sur 10 auront un épisode de mal de tête au cours de leur vie. Or, tous les maux de tête n’ont pas les mêmes causes et peuvent varier en fréquence, sévérité et présentation. (1) Pour ce sommet thématique, deux types de maux de tête couramment observés vous seront présentés, ainsi que des conseils pour vous aider avec ceux-ci.

LES CÉPHALÉES DE TENSION

« Céphalée » est un synonyme de « mal de tête » souvent utilisé par les professionnels de la santé. Les céphalées de tensions représentent la majorité des maux de tête dans la population générale. Les femmes en sont légèrement plus affectées que les hommes. Les épisodes débutent habituellement à l’adolescence et un pic de fréquence est observé au cours de la trentaine. (1, 2)

Lors d’une céphalée de tension, la douleur est généralement décrite comme une « pression » ou un « serrement », ressentie comme un bandeau; des deux côtés de la tête, au front et aux tempes. L’intensité de la douleur est de légère à modérée et n’est pas aggravée par les activités de la vie quotidienne. Un épisode peut durer de quelques minutes à plusieurs jours. (3, 4)

Certains facteurs peuvent générer des céphalées de tension, tels que le stress et l’anxiété, la dépression, une mauvaise posture, une mauvaise position de sommeil, etc. Des tensions dans les muscles de la mâchoire, du visage et du cou et des restrictions articulaires entre les vertèbres du cou (nommées subluxations vertébrales) peuvent également causer ou contribuer aux symptômes. Souvent, une combinaison de plusieurs facteurs est observée. (1, 3)

LES MIGRAINES

Malgré qu’elles soient moins fréquentes que les céphalées de tension, les migraines affectent environ 10 % de la population mondiale. Elles touchent 2 à 3 fois plus de femmes que d’hommes, et sont plus courantes lors de la 2e et 3e décade de vie. (2)

Il existe différents types de migraines, mais on reconnaît que deux sous-catégories sont plus fréquentes. On parle de la migraine avec aura, soit la migraine « classique », et de la migraine sans aura, ou migraine « commune ». (1)

  • La migraine avec aura / migraine « classique » dont la migraine sera précédée de symptômes visuels ou neurologiques durant de 5 à 60 minutes avant le mal de tête. Ils prennent souvent la forme de flashs lumineux, vision trouble, engourdissements au visage, etc.
  • La migraine sans aura / migraine « commune » qui est plus courante et qui débute sans symptômes annonciateurs

La migraine, qu’elle soit précédée ou non d’une aura, est habituellement ressentie comme une « pulsation » qui affecte davantage un côté du visage. L’intensité de la douleur est de modérée à sévère et est augmentée par les activités courantes. La lumière et le bruit aggravent la migraine et elle peut être accompagnée de nausée et de vomissement. Un épisode dure en moyenne de 4 heures à 3 jours. (3, 4)

Il est reconnu que différents facteurs peuvent déclencher un épisode migraineux. On retrouve, entre autres : le manque de sommeil, certaines odeurs ou parfums, le stress et l’anxiété, les émotions fortes, certains médicaments, les changements hormonaux, etc. Il en est de même pour certains aliments ou ingrédients alimentaires, tels que : la caféine (tant en excès qu’en sevrage), l’alcool, l’aspartame, le chocolat, les charcuteries, etc. (1)

COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER

Votre chiropraticien est formé pour le diagnostic et le traitement des conditions neuro-musculo-squelettiques. Il pourra éliminer les autres causes sous-jacentes et vous référer à un autre professionnel pour des tests ou soins supplémentaires, au besoin. Selon l’origine de vos maux de tête, votre chiropraticien vous proposera un plan de traitement adapté pouvant comporter : ajustements vertébraux, thérapies musculaires, exercices et étirements à la maison, conseils posturaux, recommandations quant à votre style de vie, etc. (5)

Les modalités de traitements chiropratiques sont reconnues comme efficaces pour le traitement des céphalées de tension et cervicogéniques (provenant de la portion cervicale de la colonne vertébrale) et pour diminuer la fréquence et l’intensité des migraines. (6)

CONSEILS

Voici quelques conseils par rapport aux habitudes de vie qui peuvent aider ceux et celles atteints de maux de tête :

  • Activité physique : pratiquez une activité physique régulière adaptée à votre condition pour favoriser la détente et la résistance au stress
  • Alimentation : privilégiez une alimentation saine, restez hydraté et réduisez votre consommation de caféine, d’alcool et d’autres aliments déclencheurs
  • Gestion du stress : accordez-vous des pauses et libérez votre esprit à l’aide de la méditation, la lecture, la cuisine, de techniques de respiration, etc.
  • Posture : adaptez votre environnement de travail et améliorez votre posture pour protéger votre corps, vos muscles et vos articulations
  • Sommeil : dormez suffisamment et selon un horaire régulier en privilégiant une position sur le dos ou sur le côté, avec un bon oreiller pour limiter le stress à votre cou
  • Ne prenez pas vos maux de tête à la légère : consultez votre chiropraticien et restez à l’affût de certains signes (nouveaux maux de tête, symptômes qui changent ou qui s’aggravent, fièvre, faiblesse, etc.)

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Dr Félix Roussel, chiropraticien


Références

  1. National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Headache Hope through research. National Institutes of Health; mai 2016.
  2. Robbins M, Lipton R. The Epidemiology of Primary Headache Disorders. Seminars in Neurology. 2010;30(02):107-119.
  3. Rizzoli P, Mullally W. Headache. The American Journal of Medicine. 2018;131(1):17-24.
  4. Steiner T, Paemeleire K, Jensen R, Valade D, Savi L, Lainez M et al. Aids for management of common headache disorders in primary care. The Journal of Headache and Pain. 2007;8(2).
  5. How chiropractic care can help frequent headaches [Internet]. Canadian Chiropractic Association (CCA) – Association chiropratique canadienne. 28 septembre 2016. Disponible sur: https://www.chiropractic.ca/blog/how-chiropractic-care-can-help-frequent-headaches/
  6. Bryans R, Descarreaux M, Duranleau M, Marcoux H, Potter B, Ruegg R et al. Evidence-Based Guidelines for the Chiropractic Treatment of Adults With Headache. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics. 2011;34(5):274-289.

Les douleurs au bas du dos

Sommet thématique – Février 2020

Les douleurs au bas du dos, également nommées douleurs lombaires ou lombalgies, sont souvent observées en chiropratique. C’est près d’un patient sur deux (49,7%) qui se présente chez le chiropraticien avec une douleur au dos ou au bas du dos. (1) Ce n’est pas si étonnant, en sachant que 85 % de la population générale souffrira de douleur au bas du dos au moins une fois dans sa vie. (2) Le premier sommet thématique est dédié à ce sujet, en raison de l’étendue du problème dans la population.

COMPRENDRE LA LOMBALGIE

Étant une zone de transition entre le haut du corps et les jambes, le bas du dos possède des caractéristiques qui lui sont particulières. Il agit comme soutien; recevant le poids de la colonne vertébrale et du haut du corps. Il offre également un mélange de flexibilité et de stabilité; permettant les mouvements du tronc et du bassin et un gainage musculaire pour le soulèvement de charges, entre autres. (3)

Anatomiquement, par « bas du dos », on désigne la région lombaire, qui est composée des cinq dernières vertèbres de la colonne vertébrale. Entre les vertèbres, on retrouve des disques intervertébraux qui agissent comme des coussins en absorbant les chocs et permettant le mouvement. Des ligaments maintiennent les vertèbres entre elles et avec le bassin, et des tendons attachent les muscles aux os. Protégée par la colonne vertébrale, la moelle épinière relie le cerveau avec le reste du corps en laissant sortir des nerfs entre chaque vertèbre. Ce sont donc plusieurs structures qui peuvent éventuellement être blessées et causer de la douleur, en plus des autres éléments présents dans la région (organes, vaisseaux sanguins, etc.). (3, 4)

La plupart des douleurs lombaires sont dites « mécaniques » : associées au mouvement et/ou l’utilisation d’une structure et soulagée par le repos. Parmi les conditions fréquentes touchant la colonne vertébrale et les structures adjacentes (disques, nerfs, ligaments, tendons, muscles, etc.), on retrouve :

  • La subluxation vertébrale, qui correspond à un mouvement et une fonction anormale de l’articulation entre deux vertèbres. Elle est symptomatique lorsqu’elle entraîne des tensions musculaires, de l’inflammation articulaire et/ou de l’irritation sur un nerf spinal adjacent. Du côté médical, la subluxation vertébrale est parfois nommée « dérangement intervertébral mineur ».
  • L’élongation musculaire et l’entorse ligamentaire, qui se produit lorsque certaines fibres d’un muscle ou d’un ligament sont déchirées. Elle peut être le résultat d’un étirement, d’un faux mouvement ou d’une accumulation de stress répétitifs.
  • L’arthrose, qui est le résultat de l’usure et du vieillissement des structures de la colonne vertébrale (vertèbres, disques, articulations).
  • La hernie discale, qui peut entraîner des maux de dos par la déchirure des fibres d’un disque intervertébral et générer de l’inflammation.
  • La radiculopathie, causée par la compression, l’irritation ou l’inflammation d’une racine nerveuse (nerf émergent de la moelle épinière). Elle entraîne une douleur et/ou un engourdissement irradiant vers la jambe et peut être accompagnée de faiblesses.
  • La sténose spinale, qui est la réduction de l’espace où est contenue la moelle épinière, ou d’où émergent les nerfs de la colonne vertébrale. Elle peut entraîner des douleurs, faiblesses et/ou engourdissements dans une ou les deux jambes lors de la marche ou de la position debout.

D’autres conditions non « mécaniques » peuvent générer des douleurs au bas du dos, c’est notamment le cas des arthrites inflammatoires, de la fibromyalgie et de l’endométriose, pour en nommer quelques-unes.

Plus rarement, la cause des douleurs lombaires est attribuée à une condition plus sérieuse, c’est-à-dire qu’elle nécessite une attention médicale rapide. C’est le cas lorsqu’on parle d’une fracture, d’une infection, d’une tumeur, d’un trouble vasculaire ou de pierres aux reins, par exemple. (3, 4, 5) De par sa formation, le chiropraticien saura déterminer si votre problématique nécessite une référence médicale.

FACTEURS DE RISQUES

Un facteur de risque est un attribut ou une caractéristique présente chez une personne et qui augmente la probabilité qu’elle développe une problématique. Pour la lombalgie, les principaux facteurs de risques sont :

  • L’âge : avec le temps, l’élasticité des muscles est réduite, l’arthrose peut s’installer avec l’usure des disques intervertébraux et des articulations, l’ostéoporose rend plus sujet aux fractures, etc.
  • Le type d’emploi : c’est le cas des emplois physiques (qui demandent beaucoup de levers ou déplacements de charges, de flexion, de rotations ou de vibration à la colonne vertébrale) et des emplois en position statique (qui requièrent une position assise ou debout pour des périodes prolongées)
  • L’obésité : un surpoids ou une prise rapide de poids cause davantage de stress à la colonne vertébrale 
  • La grossesse : la prise de poids rapide et le déplacement du centre de gravité vers l’avant entraînent des changements biomécaniques au bas du dos et au bassin
  • Les pratiques sportives : les douleurs lombaires sont plus fréquentes chez les personnes sédentaires et ceux pratiquant une activité physique trop intense ou inadaptée
  • Le port inadéquat d’un sac à dos : surtout chez les enfants et adolescents, le port d’un sac à dos mal ajusté ou trop lourd peut mener à une fatigue musculaire et un stress articulaire

En rafale, voici d’autres facteurs de risques pouvant favoriser l’apparition de douleurs au bas du dos : une mauvaise posture, la scoliose, le port de talons hauts, le tabagisme, le stress et la dépression, etc. (4, 5)

COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER

Étant un professionnel de premier contact, tout le monde peut consulter un chiropraticien, et ce, sans avoir de référence. Une revue complète de vos symptômes, de vos antécédents de santé et de vos habitudes de vie sera effectuée, en plus d’un examen physique pour trouver la cause du problème. Au besoin, le chiropraticien pourra compléter son examen avec des radiographies pour préciser la nature de la condition.

Que la lombalgie d’origine neuro-musculo-squelettique soit présente depuis quelques jours ou depuis plusieurs années, les techniques employées par le chiropraticien, dont l’ajustement vertébral, sont reconnues comme étant efficaces pour naturellement soulager les symptômes et améliorer la fonction. (2, 6) Des études ont même montré que le fait de poursuivre des soins chiropratiques à fréquence réduite après les soins de soulagement initiaux permettent de diminuer les chances de récidives et de maintenir les bienfaits obtenus. (6, 7) Des exercices et des conseils sur vos habitudes de vie et votre posture peuvent également être prescrits par votre chiropraticien pour diminuer vos symptômes, prévenir leur réapparition et améliorer votre santé!

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Dr Félix Roussel, chiropraticien


Références

  1. Beliveau P, Wong J, Sutton D, Simon N, Bussières A, Mior S et al. The chiropractic profession: a scoping review of utilization rates, reasons for seeking care, patient profiles, and care provided. Chiropractic & Manual Therapies. 2017;25(1).
  2. Bussières A, Stewart G, Al-Zoubi F, Decina P, Descarreaux M, Haskett D et al. Spinal Manipulative Therapy and Other Conservative Treatments for Low Back Pain: A Guideline From the Canadian Chiropractic Guideline Initiative. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics. 2018;41(4):265-293.
  3. Allegri M, Montella S, Salici F, Valente A, Marchesini M, Compagnone C et al. Mechanisms of low back pain: a guide for diagnosis and therapy. F1000Research. 2016;5:1530.
  4. National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Back Pain Fact Sheet. National Institutes of Health; 2014.
  5. Hoy D, Brooks P, Blyth F, Buchbinder R. The Epidemiology of low back pain. Best Practice & Research Clinical Rheumatology. 2010;24(6):769-781.
  6. Canada’s low back pain epidemic [Internet]. Canadian Chiropractic Association (CCA) – Association chiropratique canadienne. 9 mai 2018. Disponible sur: https://www.chiropractic.ca/blog/canadas-low-back-pain-epidemic/
  7. Senna M, Machaly S. Does Maintained Spinal Manipulation Therapy for Chronic Nonspecific Low Back Pain Result in Better Long-Term Outcome?. Spine. 2011;36(18):1427-1437.