Le 1e juillet arrive à grands pas et, comme le veut la tradition au Québec, plusieurs seront confrontés à un déménagement. En plus d’être une source potentielle de stress, déménager peut aussi être très exigeant sur le plan physique…
Afin de vous éviter des blessures, je vous invite à consulter les chiro-conseils de ce blogue santé pour mieux déménager. En suivant ces simples trucs, vous réduirez les chances de vous blesser et éviterez les acrobaties qui pourraient effrayer votre chiropraticien!
AVANT – Préparation
Surélevez vos boîtes sur une surface pour les remplir sans vous pencher
Utilisez des boîtes de taille moyenne ou petite et évitez de les surcharger
Répartissez le contenu de vos boîtes pour équilibrer leur poids
Favorisez les boîtes munies de poignées pour faciliter la préhension
PENDANT – Jour du déménagement
Échauffez vos articulations avant de déplacer le contenu de votre résidence
Pour soulever une charge : pliez les genoux, gardez le dos droit, utilisez la force de vos jambes et conservez le poids près de votre corps
Éviter les torsions du tronc en pivotant votre corps à partir de vos pieds
Pour les meubles et électroménagers, utilisez des courroies de levage ou un diable
N’oubliez pas de prendre des pauses et de vous hydrater
APRÈS – Récupération
Faites des étirements pour éviter les courbatures musculaires
Ne vous pressez pas à tout déballer, priorisez les boîtes avec du contenu essentiel
Si un grand ménage est nécessaire, faites attention à votre posture et évitez de vous étirer au-delà de l’amplitude de vos articulations
Enfin, si vous ressentez des inconforts ou de la douleur suite à votre déménagement, n’hésitez pas à consulter votre chiropraticien. La saison estivale vient tout juste de débuter, ne laissez pas vos symptômes mettre de l’ombre sur vos vacances!
Notre cage thoracique accomplit plusieurs rôles, donc la protection de nos précieux organes tels le cœur et les poumons. Saviez-vous qu’elle peut aussi être source de douleur? Apprenez comment et ce qu’il est possible de faire le cas échéant en poursuivant votre lecture!
COMPRENDRE LA CAGE THORACIQUE
La portion thoracique de la colonne vertébrale est celle où l’on retrouve les côtes. Un total de 12 paires de côtes prennent naissance et s’articulent avec les vertèbres du haut et du milieu du dos. Elles poursuivent leur courbe autour et à l’avant du thorax pour s’attacher au sternum avec du cartilage. Seules les 2 dernières paires de côtes sont dites «flottantes» car elles ne s’articulent pas avec l’avant de le poitrine. (1, 2, 3)
Tel que mentionné en introduction, la cage thoracique sert, entre autres, à protéger le cœur et les poumons. Elle apporte aussi une stabilité pour la poitrine et participe à la respiration, à l’aide du diaphragme et des muscles intercostaux (situés entre les côtes). (2)
CAUSES DE DOULEUR AUX CÔTES
Les causes d’origine musculo-squelettique comptent pour une majorité des douleurs aux côtes et à la cage thoracique. De manière non exhaustive, voici certaines conditions neuro-musculo-squelettiques pouvant occasionner des symptômes dans cette région : (1, 3, 4)
Syndrome costo-vertébral : causée par l’irritation ou la subluxation (fonction anormale) d’une articulation entre une côte et une vertèbre. La douleur sous forme de «point» près de la colonne vertébrale peut aussi irradier autour du thorax.
Entorse costale : causée par une blessure aux muscles et/ou ligaments de la région costale, tel un traumatisme, un faux mouvement, un éternuement, etc.
Névrite intercostale : causée par l’inflammation ou l’irritation d’un nerf circulant entre 2 côtes adjacentes d’un même côté de la cage thoracique, comme la subluxation costo-vertébrale, l’arthrose, le zona, etc.
Costochondrite : causée par l’inflammation d’une ou plusieurs articulations et du cartilage de la portion antérieure (à l’avant) de la poitrine
Plus rarement, la douleur au thorax peut nécessiter une prise en charge médicale. C’est entre autres le cas pour les fractures et les problèmes cardiaques ou pulmonaires. Par sa formation, le chiropraticien saura déterminer si une problématique nécessite une référence médicale. (1, 3, 4)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
Le chiropraticien est formé et travaille pour le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit ce qui affecte la colonne vertébrale et le système nerveux, les muscles et les articulations. Si vous souffrez d’une douleur aux côtes, le chiropraticien effectuera une revue de vos symptômes et de votre santé, un examen physique et complètera, au besoin, avec des radiographies. Ainsi, il pourra déterminer la source de votre douleur et vous proposer un plan de traitement adapté.
L’approche et les techniques employées par le chiropraticien, dont l’ajustement vertébral et costo-vertébral pourront vous soulager naturellement et vous permettre de reprendre vos activités sans douleur. Des exercices, étirements et des conseils sur vos habitudes de vie et votre posture peuvent également être donnés pour diminuer vos symptômes, prévenir leur réapparition et améliorer votre santé! (1, 2, 3, 4)
CONSEILS
En terminant, voici des conseils applicables à la maison si vous souhaitez prévenir l’apparition de problèmes affectant les côtes et la cage thoracique ou pour vous procurer du soulagement si vous avez des symptômes : (3, 4)
Activité physique et étirements : pratiquez régulièrement une activité physique adaptée à votre santé et faites des étirements et exercices pour conserver une bonne posture, souplesse et tonus musculaire
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Posture et poids santé : améliorez votre posture et conservez un poids santé pour protéger votre colonne vertébrale et votre cage thoracique et réduire le stress sur celles-ci
Repos actif : en crise aiguë de douleur, limitez vos activités pendant quelques heures/jours avant de les reprendre graduellement et en évitant celles qui aggravent vos symptômes
Traitements chiropratiques : les soins chiropratiques pourront vous aider à diminuer vos douleurs et améliorer votre qualité de vie naturellement, en plus de prévenir les récidives et d’autres problèmes neuro-musculo-squelettiques!
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
Creative Healing. Can Chiropractic Help Rib Cage Pain? Mediadoc; 2010.
Il est fréquent de prendre des résolutions au début d’une nouvelle année, étant rempli d’espoir et d’excitement. Peu à peu, la motivation s’estompe et nous nous retrouvons, quelques semaines plus tard, de retour au point de départ. Saviez-vous qu’il existe des méthodes pour augmenter ses chances de réussite? C’est ce que vous découvrirez dans cet article.
FIXER SON OBJECTIF
Il est possible de se fixer des objectifs pour plusieurs domaines : la santé, l’école, le travail, les finances, etc. Un critère central et essentiel pour tout objectif est sa pertinence; il doit être important et avoir de la valeur à vos yeux. Choisissez quelque chose qui est significatif pour vous!
Il existe différentes façons de fixer un objectif. Une technique efficace pour arriver à construire un objectif clair et précis est la méthode SMART : (1, 2, 3, 4)
Spécifique : soyez précis et ciblez le but que vous voulez atteindre
Mesurable : en unité de temps, en quantité, etc. pour pouvoir calculer le progrès
Atteignable : choisissez un objectif qu’il sera possible d’atteindre avec les ressources que vous possédez
Réaliste : adapté à votre réalité et aux contraintes possibles
Temporel : établi dans le temps ou avec un échéancier
Ainsi, des objectifs vagues et imprécis comme «je vais manger mieux» et «je vais m’entraîner plus» deviennent respectivement : «je vais augmenter ma consommation de fruits et légumes pour atteindre 5 portions par jour d’ici la fin du mois», et «je vais effectuer 2 heures d’activité physique cardiovasculaire modérée à intense par semaine pour les 8 prochaines semaines».
CONSEILS POUR FIXER SON OBJECTIF
Voici d’autres aspects à considérer avant d’établir votre objectif : (1, 2, 3)
Défi atteignable : un objectif doit représenter un défi pour y trouver la motivation et y mettre les efforts nécessaires (ne choisissez pas quelque chose de trop facile!)
Fragmenter l’objectif : à l’inverse, si vous visez trop haut, vous pourriez vous décourager… Trouvez plutôt un objectif intermédiaire et progressez suite à l’atteinte de celui-ci
Rédigez positivement : composez votre objectif vers ce que voulez et non ce que vous ne voulez pas (ex : manger 5 portions de fruits et légumes par jours vs ne pas manger de sucreries)
ATTEINDRE SON OBJECTIF
Maintenant que votre objectif est fixé, il faut travailler pour l’atteindre! Mais êtes-vous prêts à débuter? Vérifiez les points suivants avant de poursuivre : (1, 2)
Bonnes intentions : vous débutez cette démarche pour vous et non pas pour faire plaisir aux autres, parce que vous vous sentez obligé de le faire, etc.
Libérez du temps : si vous croyez «ne pas avoir de temps», libérez votre horaire et «trouvez le temps» (ex : se coucher/lever 30 minutes plus tôt, réduire le temps d’écran, préparer les repas d’avance, s’entraîner sur son heure de dîner, etc.)
Planifiez vos besoins : aurez-vous besoin de nouvelles espadrilles, de collations santé, d’un abonnement à un centre d’entraînement?
Prévoyez les imprévus : vous ne pouvez pas prédire l’avenir, mais essayez de trouver à l’avance des alternatives aux potentiels imprévus (ex : faire un entraînement à l’intérieur si la météo ne permet pas d’aller courir à l’extérieur)
Soyez prêts : assurez-vous que votre mode de vie actuel et/ou votre état de santé est favorable à l’atteinte de votre objectif
SUIVRE LE PROGRÈS
Pour rester motivé et éviter de perdre son objectif de vue, il est important de planifier des suivis de progression. Ils peuvent prendre la forme de rappels quotidiens, de décomptes, de calendrier de résultats, de pesée hebdomadaire, etc. En plus de mesurer le progrès, ces suivis permettent de garder le cap vers l’objectif et peuvent, au besoin, vous servir à revoir votre stratégie. Ne sous-estimez pas les bénéfices de ces rétroactions! (1, 2, 3)
CÉLÉBRER LA RÉUSSITE / REBONDIR APRÈS L’ÉCHEC
Que ce soit après chaque étape de progression (ex : pour chaque semaine où j’ai fait 2h de course à pied) ou suite à l’atteinte de l’objectif final (ex : après avoir complété mon demi-marathon), il faut célébrer! Choisissez une récompense significative pour vous et adaptée au but atteint : prendre un bain chaud, acheter un café de spécialité, voir un film au cinéma, profiter d’une journée au spa, etc. (1, 2)
Si vous n’atteignez pas votre objectif, évitez de vous blâmer. Faites une rétrospective et cherchez plutôt à comprendre ce qui a mené à cet échec : votre objectif n’était pas réaliste? Un imprévu est survenu? Vous avez mal planifié votre temps? En identifiant la cause du problème, il est plus facile de trouver des solutions pour y remédier. Voyez cela comme une occasion d’apprendre et d’en tirer des leçons. Rappelez-vous que l’erreur est humaine! Soyez prêts à rebondir : vous aurez peut-être besoin de revoir votre objectif ou votre plan de match, mais n’abandonnez pas! (1, 2, 3)
PAR OÙ COMMENCER?
Comme mentionné en entrée de jeu, plusieurs domaines de la santé peuvent inspirer l’atteinte de nouveaux objectifs. D’ailleurs, la santé n’est pas seulement l’absence de maladies! Référez-vous au blogue présentant les 5 piliers de la santé pour découvrir les différentes catégories composant une santé optimale. Vous y trouverez assurément de l’inspiration pour fixer de nouveaux défis!
Bon succès!
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Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
Alberta Health Services. Setting Goals for Lifestyle Change. 2018.
Concordia University Health Services. How to Effectively Set, Achieve and Maintain Health Goals. 2010.
Le syndrome du tunnel carpien (ou du canal carpien) est une autre condition dont vous connaissez probablement le nom, mais pas nécessairement la présentation. Le blogue de ce mois-ci vous permettra de mettre à jour vos connaissances sur le sujet en vous présentant la condition ainsi que des pistes de solution et de prévention.
COMPRENDRE LE TUNNEL CARPIEN
À la base de la paume de chaque main, se trouve le fameux tunnel carpien. Ce canal étroit est formé par les os du poignets (en dessous) et par le ligament transverse du carpe (au-dessus). À l’intérieur du canal circulent les tendons des muscles effectuant la flexion des doigts et de la main et le nerf médian. Ce nerf se forme dans la région de l’épaule à partir de racines nerveuses du cou, et est responsable du mouvement des muscles de l’avant-bras, de la main et des doigts et de la sensation d’une partie de la main et des doigts. (1, 2)
Le syndrome du tunnel carpien survient lorsqu’une pression est exercée sur le nerf médian, à son passage dans le canal carpien. (1) Cette compression peut avoir plusieurs origines (voir section ci-dessous).
SYMPTÔMES ET FACTEURS DE RISQUES
Les symptômes peuvent varier selon la sévérité et la durée de la compression du nerf dans le canal carpien. Généralement, les premiers symptômes sont une douleur et/ou des engourdissements dans le pouce, l’index, le majeur et la moitié externe de la paume de la main. Ces symptômes sont augmentés au travail, à l’utilisation de la main et parfois pendant la nuit. Dans des cas plus sévères, la douleur est constante et certains muscles de la main peuvent devenir difficile à utiliser. (2, 3)
Davantage de femmes sont atteintes du syndrome du tunnel carpien. Parmi les facteurs de risques, on retrouve : la grossesse, l’arthrite et les blessures au poignet. Ces conditions génèrent de l’inflammation et/ou une rétention d’eau au poignet entraînant la compression du nerf médian. Au travail, une surutilisation des muscles de la main et des doigts, des mouvements répétitifs, une mauvaise ergonomie du poignet et la vibration causée par des outils sont également nocifs. (2, 3, 4)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
La formation et le champ d’expertise du chiropraticien lui permettent d’effectuer le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit ce qui affecte la colonne vertébrale et le système nerveux, les muscles et les articulations. Les symptômes du syndrome du tunnel carpien peuvent être confondus avec ceux d’autres conditions n’ayant pas la même origine. Ainsi, avec un examen physique rigoureux et une revue complète de votre santé, votre chiropraticien saura identifier la source du problème et vous proposer des traitements appropriés.
Différentes techniques, dont les ajustements articulaires et les thérapies musculaires, pourront vous procurer un soulagement naturellement, sans intervention chirurgicale. Des exercices, étirements, conseils ergonomiques et modifications à votre style de vie peuvent également être suggérés pour contribuer au soulagement des symptômes, prévenir leur réapparition et améliorer votre santé! (1, 4, 5)
CONSEILS
En terminant, voici quelques conseils pour prévenir l’apparition d’un syndrome du tunnel carpien ou pour vous procurer du soulagement si vous en êtes atteint : (1, 2, 3, 4, 5)
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Emploi d’une attelle : l’emploi temporaire d’une attelle conçue pour le syndrome du tunnel carpien peut aider à soulager les symptômes lors de crises de douleur et pendant la nuit
Étirements : prévenez la surutilisation des poignets et des mains en prenant régulièrement des pauses et en effectuant quelques étirements du poignet et des doigts
Outils : évitez l’emploi prolongé d’outils causant de la vibration (marteaux piqueurs, sableuses, outils à air comprimé, etc.), variez les tâches et/ou prenez davantage de pauses
Repos actif : en crise aiguë de douleur, limitez l’utilisation de la main affectée pendant quelques heures/jours avant de reprendre graduellement vos activités et en évitant celles qui aggravent vos symptômes
Traitements chiropratiques : les soins chiropratiques pourront vous aider à diminuer vos douleurs et prévenir les récidives naturellement, en plus de contribuer à votre santé neuro-musculo-squelettique!
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Carpal Tunnel Syndrome Fact Sheet. National Institutes of Health; mars 2020.
Carpal Tunnel Syndrome. Better Health Channel; 2012.
Pour plusieurs, une douleur au bas du dos est souvent synonyme de problème au nerf sciatique. Ce pauvre nerf a le dos large, mais n’est coupable que dans une minorité de cas. Afin de démystifier les croyances populaires entourant ce nerf et les problèmes qu’il cause, nous dédions le blogue du mois à ce sujet.
COMPRENDRE LE NERF SCIATIQUE
Le nerf sciatique est formé à partir des racines nerveuses émergeant entre les vertèbres de la colonne lombaire et du sacrum (au bas du dos). De chaque côté, au centre de la fesse, ces racines se regroupent en un large nerf et forment le nerf sciatique qui se prolonge derrière la cuisse, la jambe et sous le pied. Ce nerf contrôle une partie des sensations et des mouvements de la jambe. (1, 2, 3)
Par définition, une douleur associée au nerf sciatique se nomme sciatalgie. Les symptômes sont une douleur ou des engourdissements ressentis d’un seul côté, à partir de la fesse et irradiant derrière une cuisse, jambe et sous le pied. Ils peuvent être aggravés par la toux ou l’effort et accompagnés de perte de force. Si la problématique est d’origine vertébrale ou si l’irritation nerveuse provient de la région lombaire (lombo-sciatalgie), la présentation et les symptômes peuvent varier. (1, 2, 4, 5)
CAUSES ET FACTEURS DE RISQUES
Les chercheurs estiment que les principales causes de sciatalgie et lombo-sciatalgie sont la hernie discale, l’arthrose, la sténose lombaire et le syndrome du piriforme. (1, 3) Il est également estimé que 10 à 40% de la population générale aura un épisode de sciatalgie au cours de sa vie. (2)
Certains facteurs sont reconnus comme étant favorables à l’apparition de problèmes affectant le nerf sciatique. Sont plus affectées les personnes : d’âge avancé, de grande taille, en surpoids ou obèse, qui fument la cigarette, qui ont un emploi physique ou assis avec vibration (conduite, livraison, opération de machinerie, etc.). (2, 5, 6)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
Le champ d’expertise et le travail du chiropraticien vise le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit ce qui affecte la colonne vertébrale et le système nerveux, les muscles et les articulations. Avec une revue de vos symptômes et de votre santé, un examen physique, et en complétant au besoin avec des radiographies, il pourra identifier la source de votre sciatalgie et vous proposer un plan de traitement adapté.
Les techniques employées par le chiropraticien, dont l’ajustement vertébral, pourront vous procurer un soulagement et un retour fonctionnel naturellement. Des exercices, étirements et des conseils sur vos habitudes de vie peuvent également être donnés pour diminuer vos symptômes, prévenir leur réapparition et améliorer votre santé! (1, 2, 4)
CONSEILS
En conclusion, voici quelques conseils applicables à la maison pour vous aider à prévenir l’apparition de problèmes au nerf sciatique ou procurer du soulagement si vous en êtes atteint : (1, 2, 4, 7)
Activité physique et étirements : pratiquez régulièrement une activité physique adaptée et faites des étirements du bas du dos et des hanches pour prévenir les blessures et conserver une bonne souplesse et endurance musculaire
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Cigarette : cessez de fumer, la cigarette interférant avec les processus de guérison du corps et étant un facteur de risque de sciatalgie
Maintenir un poids santé : conservez un poids santé pour réduire le stress sur votre colonne vertébrale et aux articulations supportant votre corps
Posture et ergonomie au travail : améliorez votre posture pour protéger votre colonne vertébrale et diminuez le risque de blessure au travail en utilisant les bonnes techniques et les bons outils, une protection adéquate, etc.
Repos actif : en crise aiguë de douleur, ne restez pas alité; limitez plutôt vos activités pendant quelques heures/jours avant de les reprendre graduellement et en évitant celles qui aggravent vos symptômes
Traitements chiropratiques : les soins chiropratiques pourront vous aider à diminuer vos douleurs et améliorer votre qualité de vie naturellement, en plus de prévenir les récidives et d’autres problèmes neuro-musculo-squelettiques!
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Sciatica and Referred Pain. National Back Pain Association (Backcare); 2010.
Koes B, van Tulder M, Peul W. Diagnosis and Treatment of Sciatica. BMJ. 2007;334(7607):1313-1317.
Cook C, Taylor J, Wright A, Milosavljevic S, Goode A, Whitford M. Risk Factors for First Time Incidence Sciatica: A Systematic Review. Physiotherapy Research International. 2013;19(2):65-78.
Pour certains, le travail à l’ordinateur n’occupe que quelques minutes de leur journée, alors que pour d’autres, c’est l’entièreté de leur emploi. Le télétravail a également augmenté en proportion en raison de la pandémie actuelle: près de 50% des québécois en emploi faisaient du télétravail au printemps 2020! (1) Ce guide «101» vous aidera à comprendre les blessures que peuvent causer un travail prolongé à l’ordinateur ainsi que des conseils pour les prévenir.
MÉCANISMES DE BLESSURE
Les régions du corps les plus affectées par le travail à l’ordinateur sont les membres supérieurs (épaules, coudes, poignets et mains), le cou et le bas du dos. Le mécanisme de blessure fréquent des membres supérieurs est la surutilisation, par l’accumulation de mouvements répétitifs. Le cou et le bas du dos souffrent quant à eux plus souvent de fatigue suite à des positions statiques prolongées ou une mauvaise posture. (2, 3) Les problèmes qui en découlent prennent plusieurs formes : maux de tête, douleurs au bas du dos, tensions au cou et aux épaules, tendinites, engourdissements, etc.
Certains facteurs de risques liés au travail à l’ordinateur sont reconnus : une mauvaise posture, le travail prolongé (plus de 4 à 6h par jour), l’utilisation inadéquate du clavier et de la souris, etc. Des aspects psychologiques (stress, travail sous pression, absence de contact social, etc.) peuvent aussi avoir un impact; forçant certains à ne pas prendre de pauses et à négliger leur posture. (4)
AMÉLIORER SON ESPACE DE TRAVAIL
La prévention des blessures associées au travail à l’ordinateur passe, entre autres, par l’amélioration de son espace de travail. Étape par étape, voici comment optimiser ce dernier : (3, 5, 6, 7)
Hauteur de l’assise : debout, réglez l’assise légèrement sous votre rotule. Vos cuisses devraient être à l’horizontale, parallèles au sol.
Appui des pieds : les pieds devraient reposer à plat au sol. Au besoin, utilisez un repose-pied.
Dossier de chaise : on souhaite que votre dos soit en appui avec le dossier et que l’inclinaison permette l’alignement adéquat de la tête, des épaules, du dos et du bassin. Si un support lombaire est présent, on le place pour respecter la courbe naturelle du bas du dos.
Accoudoirs : on les positionne pour que vos avant-bras y soient appuyés naturellement, près du corps, sans relever vos épaules.
Plan de travail : la hauteur du plan de travail (clavier et souris) devrait être au même niveau que vos avant-bras.
Écran d’ordinateur : l’écran devrait être à la hauteur de votre regard et positionné à une distance de 70 cm, soit environ la longueur d’un bras.
Accessoires : le clavier et la souris d’ordinateur devraient être à plat, à la même distance, en plus de permettre aux avant-bras, poignets et main de rester au neutre. Si vous utilisez beaucoup le téléphone, l’emploi d’une oreillette est recommandé. Si vous devez consulter un ouvrage ou retranscrire des documents, placez un porte-document entre l’écran et le clavier.
Pour ceux devant travailler à partir d’un ordinateur portable, il est conseiller d’utiliser des périphériques externes (clavier, souris) pour pouvoir éloigner et surélever l’écran au niveau du regard. Un moniteur externe serait encore plus préférable. Enfin, privilégiez une pièce bien éclairée et adoptez un rythme de travail régulier et raisonnable. (6, 8)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
La formation et le travail du chiropraticien vise le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit les conditions affectant la colonne vertébrale et les articulations du corps.
Si vous passez plusieurs heures par jour à l’ordinateur, ou si votre travail vous cause des inconforts ou une blessure, des soins chiropratiques pourront vous permettre d’identifier la source de votre problème, d’obtenir un soulagement et d’en corriger la cause. Par ses conseils et exercices personnalisés, le chiropraticien peut aussi vous aider à prévenir les récidives et contribuer à votre bien-être neuro-musculo-squelettique.
CONSEILS
En conclusion, voici quelques recommandations pour diminuer vos inconforts et améliorer votre santé générale si vous travailler quotidiennement à l’ordinateur : (2, 3, 6, 7)
Au travail
Ergonomie de travail : améliorez votre espace de travail et votre posture pour diminuer le stress sur votre colonne vertébrale, vos muscles et vos articulations (voir section ci-dessus)
Exercices et étirements : à chaque heure, levez-vous, faites quelques pas sur place et faites des étirements pendant quelques secondes pour relâcher vos muscles et détendre vos articulations (rotations de la tête et des épaules, étirer coudes, poignets et doigts, secouer les mains, fléchir le tronc, arquer le dos, porter le regard à distance de l’écran, etc.)
Pauses actives (productives) : changez de tâche pour une autre ne nécessitant pas l’utilisation d’un ordinateur, déplacez vous dans le bureau, allez chercher le courrier, etc.
Pauses passives (non productives) : cessez toutes vos activités et prenez quelques minutes d’arrêt complet, discutez avec des collègues dans la salle de repos, etc.
À la maison
Activité physique : pratiquez une activité physique régulière et adaptée à votre condition pour combattre la sédentarité et augmenter votre force, endurance et flexibilité
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Détente : ne ramenez pas de travail à la maison, diminuez votre stress et libérez votre esprit à l’aide de la méditation, la lecture, de techniques de respiration, etc.
Traitements chiropratiques : n’hésitez pas à consulter votre chiropraticien pour du soulagement et des conseils ou pour votre bien-être neuro-musculo-squelettique!
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
INSPQ. COVID-19 – Pandémie, emploi et télétravail. Québec; 2020.
Computer-related injuries. Better Health Channel; 2020.
Ming Z, Närhi M, Siivola J. Neck and Shoulder Pain Related to Computer Use. Pathophysiology. 2004;11(1):51-56.
Griffiths K, Mackey M, Adamson B. The Impact of a Computerized Work Environment on Professional Occupational Groups and Behavioural and Physiological Risk Factors for Musculoskeletal Symptoms: A Literature Review. Journal of Occupational Rehabilitation. 2007;17(4):743-765.
CNESST. Conseils Ergonomiques: le Travail à l’Ordinateur. Québec; 2009.
Computer Ergonomics: How to Protect Yourself from Strain and Pain [Internet]. Michigan University Health Services. 2020. Disponible sur: https://uhs.umich.edu/computerergonomics
L’Ergonomie au Poste de Travail Informatisé. Association Paritaire pour la Santé et la Sécurité du Travail, Secteur Affaires Municipales; 2010.
CNESST. Pour Bien Régler et Bien Aménager un Poste de Travail Informatisé. Québec; 2016.
La hernie discale est une des conditions pouvant affecter les disques intervertébraux au cours d’une vie, occasionnant des symptômes ou non. (1) Ce mois-ci, nous expliquerons ce qui cause la hernie discale et ses symptômes, en plus de présenter des conseils pour aider à la gestion de la douleur qui peut être associée.
ANATOMIE ET CAUSES DE LA HERNIE DISCALE
Les hernies discales sont plus fréquentes au bas du dos et au cou, chez les adultes entre 30 et 50 ans. Les nerfs émergeants de la moelle épinière de la région cervicale véhiculent l’information vers les membres supérieurs (les bras) et ceux de la région lombaire vers les membres inférieurs (les jambes). En fonction de l’endroit où la hernie discale et/ou l’inflammation atteignent la moelle épinière ou une racine nerveuse, des symptômes différents vont être ressentis. (1, 2)
SIGNES ET SYMPTÔMES DE LA HERNIE DISCALE
Les symptômes peuvent varier en intensité et en localisation, selon la structure nerveuse qui est touchée. La personne atteinte ressentira une douleur ou une sensation d’engourdissement et/ou de fourmillement, locale ou irradiant du cou vers un bras ou du bas du dos vers une jambe. Ces douleurs peuvent être exacerbées par la toux, l’éternuement ou la flexion du corps, entre autres. Dans certains cas, une baisse de la force musculaire et une diminution de la sensation au toucher et/ou à la douleur peuvent être présentes. (1, 2)
Il n’existe actuellement pas de consensus sur le pronostic de la hernie discale, mais on sait que la plupart des problèmes vont s’améliorer naturellement et progressivement avec le temps. En général, les patients perçoivent une nette amélioration après 4 à 6 mois suivant l’apparition des symptômes. Après 1 an, les bénéfices sur la douleur et la fonction sont similaires chez les patients qui choisissent une intervention chirurgicale ou des soins conservateurs (notez que la majorité des patients ne nécessiteront pas de chirurgie)! Fait intéressant, certaines hernies discales se résorbent d’elles-mêmes, sans intervention externe. (1, 2, 3, 4, 5)
Dans de rares cas, une hernie discale peut mener à des conséquences sérieuses et nécessiter une intervention médicale urgente, d’où l’importance de ne pas prendre ses symptômes à la légère. (2)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
Le chiropraticien est spécialisé pour le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit les conditions affectant la colonne vertébrale et les articulations du corps. Sa formation en radiologie lui permet de vérifier la santé de vos articulations et préciser certains diagnostics grâce à la radiographie. Au besoin, il peut collaborer avec votre médecin afin d’obtenir des imageries supplémentaires et/ou aider à la cogestion de vos symptômes.
Les techniques utilisées par le chiropraticien peuvent aider à diminuer la douleur et augmenter la fonction chez les patients souffrant d’une hernie discale ou d’une problématique affectant une racine nerveuse. Avec des conseils et exercices personnalisés, il peut aussi aider à gérer vos symptômes et contribuer à votre bien-être neuro-musculo-squelettique. (6, 7, 8)
CONSEILS
En conclusion, voici quelques recommandations que vous pouvez suivre pour gérer vos symptômes liés à une hernie discale ou en prévenir l’apparition : (1, 2)
Activité physique : des exercices adaptés et des étirements sécuritaires permettent de conserver une bonne mobilité articulaire, flexibilité et endurance musculaire
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Détente : accordez-vous des pauses, dormez suffisamment et selon un horaire régulier, diminuez votre stress et libérez votre esprit à l’aide de la méditation, la lecture, de techniques de respiration, etc.
Prévention : évitez de soulever des charges trop lourdes, utilisez une bonne technique et des outils appropriés pour déplacer des charges, maintenez un poids santé, améliorez votre posture, etc.
Repos actif : limitez vos activités pendant quelques jours avant de les reprendre graduellement, en restant sous le seuil de votre de douleur
Traitements chiropratiques : n’hésitez pas à consulter votre chiropraticien pour le diagnostic, le traitement et la prévention de votre santé neuro-musculo-squelettique!
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
Back pain – disc problems. Better Health Channel; 2020.
Discs. National Back Pain Association (Backcare); 2010.
Benoist M. The natural history of lumbar disc herniation and radiculopathy. Joint Bone Spine. 2002;69(2):155-160.
Wong J, Côté P, Quesnele J, Stern P, Mior S. The course and prognostic factors of symptomatic cervical disc herniation with radiculopathy: a systematic review of the literature. The Spine Journal. 2014;14(8):1781-1789.
Lee J, Kim J, Shin J, Lee Y, Kim M, Jeong S et al. Long-Term Course to Lumbar Disc Resorption Patients and Predictive Factors Associated with Disc Resorption. Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. 2017;2017:1-10.
Leemann S, Peterson C, Schmid C, Anklin B, Humphreys B. Outcomes of Acute and Chronic Patients With Magnetic Resonance Imaging–Confirmed Symptomatic Lumbar Disc Herniations Receiving High-Velocity, Low-Amplitude, Spinal Manipulative Therapy: A Prospective Observational Cohort Study With One-Year Follow-Up. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics. 2014;37(3):155-163.
Santilli V, Beghi E, Finucci S. Chiropractic manipulation in the treatment of acute back pain and sciatica with disc protrusion: a randomized double-blind clinical trial of active and simulated spinal manipulations. The Spine Journal. 2006;6(2):131-137.
Leininger B, Bronfort G, Evans R, Reiter T. Spinal Manipulation or Mobilization for Radiculopathy: A Systematic Review. Physical Medicine and Rehabilitation Clinics of North America. 2011;22(1):105-125.
Il existe différents types d’arthrites et conditions qui en découlent. Celles-ci ont comme caractéristique commune l’atteinte et l’inflammation articulaire. Pour simplifier cet article, l’accent sera placé sur l’arthrite rhumatoïde, forme la plus fréquente d’arthrite. (1) Des conseils généraux pour gérer vos symptômes associés aux différentes arthrites vous seront également présentés.
L’ARTHRITE RHUMATOÏDE
Dans une articulation saine, un tissu souple et résistant nommé cartilage recouvre les os pour les protéger et favoriser le mouvement. Une capsule entoure l’articulation et sa couche interne, nommée membrane synoviale, est composée de cellules produisant le liquide intra-articulaire. (2)
La cause de l’arthrite rhumatoïde est inconnue, mais on connaît son impact sur le corps. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire une condition qui mène le système immunitaire à s’attaquer aux cellules saines du corps. Dans le cas de l’arthrite rhumatoïde, le système immunitaire s’en prend à la membrane synoviale des articulations, ce qui génère de l’inflammation et cause de la douleur et de l’enflure articulaire. À long terme, si l’inflammation n’est pas contrôlée, de l’érosion du cartilage et des dommages osseux peuvent survenir. (1, 2, 3)
Les femmes représentent près de 75% des cas d’arthrite rhumatoïde et le début survient entre 30 et 60 ans. Actuellement, il n’y a pas de remède pour guérir les personnes atteintes. Le traitement réside donc dans le contrôle de l’inflammation et des symptômes, dans la prévention des dommages articulaires et dans l’amélioration de la qualité de vie, par une approche pharmacologique et des soins conservateurs. (1, 3)
SIGNES ET SYMPTÔMES DE L’ARTHRITE
Il est fréquent de ressentir une douleur articulaire et une sensibilité à la palpation, ainsi que des raideurs matinales qui durent plus de 30 à 60 minutes. Des rougeurs et de l’enflure peuvent également apparaître. Certaines personnes ressentent aussi de la fatigue, une diminution de l’appétit et une fièvre légère. Une partie ou l’ensemble des symptômes ci-dessus persisteront au-delà de 6 semaines. (1, 3)
Habituellement, plusieurs articulations sont touchées et les deux côtés du corps sont affectés symétriquement. Les atteintes aux mains, pieds et genoux sont les plus communes. (1, 3)
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
Le chiropraticien est spécialisé pour le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit les conditions affectant la colonne vertébrale et les articulations du corps. Il possède également une formation en radiologie, ce qui lui permet de vérifier l’état de vos articulations. Le diagnostic de l’arthrite implique des tests effectués par un médecin ou un rhumatologue, professionnel vers lequel votre chiropraticien pourra vous référer, au besoin, s’il suspecte la présence d’une arthrite.
Le traitement chiropratique d’un patient atteint d’arthrite ne vise pas à la guérison de sa condition. Par contre, avec des techniques adaptées, le chiropraticien veillera à maintenir et optimiser la santé musculaire et articulaire de son patient. Par ses traitements, conseils et exercices personnalisés, il pourra vous aider à gérer vos symptômes et contribuer à votre bien-être neuro-musculo-squelettique. La chiropratique est donc un outil de plus pour au mieux-être des patients arthritiques, employée conjointement au traitement pharmacologique recommandé par votre médecin ou rhumatologue. (1, 3, 4)
CONSEILS
Tel que mentionné précédemment, il n’existe pas de remède à l’arthrite. Voici cependant des recommandations d’auto-gestion et de mode de vie proactif qui pourront contribuer à améliorer votre qualité de vie, en plus du traitement initié par votre médecin : (2, 4, 5, 6)
Activité physique : la pratique régulière d’une activité physique adaptée permet de conserver une bonne mobilité articulaire et endurance musculaire
Alimentation : privilégiez une alimentation saine et restez hydraté
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Cigarette : cessez de fumer, la cigarette interférant avec les processus métaboliques naturels du corps
Détente : accordez-vous des pauses, dormez suffisamment et selon un horaire régulier, diminuez votre stress et libérez votre esprit à l’aide de la méditation, la lecture, de techniques de respiration, etc.
Étirements articulaires : des étirements et exercices de souplesse sécuritaires aident à conserver une bonne flexibilité articulaire
Maintenir un poids santé : conservez un poids santé pour réduire le stress sur vos articulations et votre colonne vertébrale
Repos : en crise aiguë de douleur, limitez votre travail pendant quelques heures/jours avant de reprendre graduellement vos activités
Traitements chiropratiques et cogestion professionnelle : un suivi chez votre chiropraticien pourra vous permettre d’optimiser la santé de votre colonne vertébrale et de vos articulations, en plus de contribuer à la gestion de vos symptômes. Une cogestion avec votre médecin et/ou rhumatologue et d’autres professionnels de la santé est également souhaitée pour une prise en charge optimale de votre santé!
En terminant, il ne faut pas confondre arthrite et arthrose, qui n’ont pas du tout la même cause et la même présentation! Au besoin, consultez le blogue du mois précédent pour démêler le tout et mieux comprendre l’arthrose.
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Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
Rheumatoid Arthritis Patient Fact Sheet. American College of Rheumatology; 2019.
Beasley J. Osteoarthritis and Rheumatoid Arthritis: Conservative Therapeutic Management. Journal of Hand Therapy. 2012;25(2):163-172.
L’arthrose est une condition «dégénérative», c’est-à-dire qu’elle s’installe progressivement avec le temps. On évalue que plus de 80 % des personnes âgées de 55 ans ou plus ont des signes d’arthrose sur une radiographie. (1) Or, ce n’est pas tout le monde qui a des signes radiographiques d’arthrose qui aura des douleurs associées, et vice versa. Ce mois-ci, l’arthrose vous sera expliquée ainsi que des conseils pour prévenir et gérer vos symptômes associés, car il est faux de croire que «c’est de l’arthrose, on ne peut rien faire pour moi»!
COMPRENDRE L’ARTHROSE
L’arthrose est une forme d’arthrite, terme qui regroupe de nombreuses conditions qui affectent et génèrent de l’inflammation aux articulations du corps. Anatomiquement, dans une articulation saine, un tissu souple et résistant nommé cartilage recouvre les os pour les protéger et favoriser le mouvement. Les cellules qui composent le cartilage produisent des substances pour le maintenir en état et lui permettre de résister aux stress qu’il subit. (1)
Lorsque la quantité de stress que reçoit le cartilage dépasse la capacité des cellules à le régénérer efficacement, des dommages apparaissent et le cartilage commence à se dégrader. C’est ce que l’on appelle l’arthrose. La biomécanique de l’articulation étant déstabilisée, des changements osseux (ostéophytes), un pincement articulaire et de l’inflammation peuvent en résulter et progresser avec le temps. (2, 3)
Généralement, les symptômes d’arthrose vont apparaître au cours de la quarantaine et incluent : une douleur articulaire constante ou qui « va et vient », des raideurs articulaires, une diminution de l’amplitude de mouvement, de l’enflure articulaire, une sensibilité à la palpation, etc. Un phénomène de «verrouillage» peut aussi être présent, c’est-à-dire que la douleur est plus importante suite à l’immobilisation de l’articulation et qu’elle diminue lorsqu’on la bouge. (1, 2)
Les régions du corps les plus souvent touchées par l’arthrose sont le bas du dos, les hanches et les genoux (parce qu’ils supportent le poids du haut du corps), le cou (qui supporte le poids de la tête) et les doigts. (2)
FACTEURS DE RISQUES
Tel qu’expliqué précédemment, l’arthrose s’installe dans une articulation lorsque la quantité de stress infligé au cartilage dépasse sa capacité à se régénérer. L’équilibre est rompu et le processus d’usure débute. Parmi les facteurs de risques, on retrouve : (1, 2, 3)
L’âge : en vieillissant, la capacité des cellules du cartilage à le régénérer est diminuée
L’obésité : un excès de poids entraîne davantage de stress aux articulations supportant le corps (comme le bas du dos, les hanches et les genoux)
La surutilisation : plus une articulation est utilisée, plus le cartilage reçoit de stress
Les antécédents de blessure : une blessure change la biomécanique d’une articulation et peut diminuer sa capacité à répondre aux stress
Sexe féminin : davantage de femmes sont affectées par l’arthrose
Hérédité : une tendance familiale est observée
COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT AIDER
Le chiropraticien est spécialisé pour le diagnostic, le traitement et la prévention des problèmes neuro-musculo-squelettiques, soit les conditions affectant la colonne vertébrale et les articulations du corps. Ayant une formation en radiologie, il pourra, au besoin, prendre ou prescrire des radiographies pour évaluer la présence d’arthrose et les changements articulaires associés.
Lors d’une consultation, votre chiropraticien sera aussi en mesure de détecter et corriger les subluxations vertébrales et autres restrictions articulaires. De ce fait, il permettra de rétablir le mouvement et la fonction normale des articulations. Par ses traitements, conseils et exercices adaptés, il pourra vous aider à prévenir ou ralentir le développement d’arthrose et vous aider à gérer vos symptômes associés. (4)
CONSEILS
Comme l’arthrose est une condition qui s’installe progressivement, le meilleur moyen de prévenir son apparition réside dans l’adoption d’un mode de vie sain et proactif, dès que possible : (1, 2, 4, 5, 6)
Activité physique : la pratique régulière d’activité physique permet de conserver une bonne mobilité articulaire et endurance musculaire
Ergonomie au travail : adaptez votre poste de travail pour limiter le risque de blessures et les mouvements répétitifs, évitez de travailler sans protection adéquate
Maintenir un poids santé : conservez un poids santé pour réduire le stress sur les articulations supportant votre corps (bas du dos, hanches et genoux)
Posture : améliorez votre posture pour protéger votre corps, vos muscles, vos articulations et votre colonne vertébrale
Traitements chiropratiques : un suivi proactif et préventif chez votre chiropraticien pourra vous permettre de corriger les subluxations vertébrales et autres restrictions pour conserver une bonne mobilité articulaire
Malgré que les changements structurels provoqués par l’arthrose ne sont pas réversibles naturellement, (ostéophytes osseux, pincements articulaires), sa progression peut être contrôlée et les symptômes et la douleur peuvent être gérés. En plus de suivre les conseils ci-dessus, voici d’autres recommandations : (1, 4, 5, 6)
Adapter ses activités : adaptez votre posture ou vos mouvements lorsque vous faites une activité sollicitant une articulation affectée et veillez à prévenir les blessures
Application de froid et chaud : le froid diminue l’inflammation, le chaud augmente la mobilité articulaire et les deux peuvent diminuer la douleur (consultez un article complet sur le sujet ici!)
Repos actif : en crise aiguë de douleur, limitez pendant quelques heures/jours l’utilisation de la région avant de reprendre graduellement vos activités
Travailler graduellement : protégez vos articulations en répartissant vos tâches et activités efficacement au cours d’une semaine, en vous accordant des pauses, en travaillant moins rapidement et graduellement, etc.
Traitements chiropratiques : les soins chiropratiques et exercices adaptés pourront vous aider à diminuer vos douleurs, augmenter votre mobilité articulaire et améliorer votre qualité de vie
En terminant, il ne faut pas confondre arthrose et arthrite, qui n’ont pas du tout la même cause et la même présentation! Au besoin, consultez cet autre blogue pour démêler le tout et mieux comprendre l’arthrite.
Cet article pique votre curiosité et vous souhaitez nous poser vos questions? N’hésitez pas à nous contacter; il nous fera plaisir de vous répondre et de vous accompagner au sommet de votre santé!
Vernon H. Manipulation/Manual Therapy in the Treatment of Osteoarthritis. Journal of Arthritis. 2013;02(01).
Coulter I, Crawford C, Hurwitz E, Vernon H, Khorsan R, Suttorp Booth M et al. Manipulation and mobilization for treating chronic low back pain: a systematic review and meta-analysis. The Spine Journal. 2018;18(5):866-879.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le déclare dans sa constitution depuis 1946 : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». (1) En d’autres mots, être en santé c’est plus que le fait de ne pas avoir de douleur ou de maladie. Cet article vous présentera ce que nous appelons les 5 piliers de la santé; 5 facteurs primordiaux pour atteindre et conserver une santé optimale.
LES 5 PILIERS DE LA SANTÉ
La chiropratique possède une vision globale sur tous les aspects de la santé. Ayant une approche proactive et préventive, de nombreux conseils de santé générale sont donnés à nos patients. Nous pouvons regrouper ces aspects de la santé en 5 catégories, que nous appelons « piliers ». Nous les nommons ainsi, car à l’image des colonnes d’un temple, ils soutiennent à parts égales votre santé et servent à l’élever au sommet. Voici un acronyme simple pour mémoriser ces piliers (SANTE) :
PILIER #1 : SYSTÈME NERVEUX OPTIMAL
Votre colonne vertébrale joue deux rôles primordiaux au maintien de votre santé : elle vous permet de bouger et soutenir votre corps, en plus de protéger votre précieuse moelle épinière. Cette dernière et les nerfs qui en émergent assurent la communication entre votre cerveau et chaque muscle, organe et cellule de votre corps.
Au quotidien, votre colonne vertébrale subit plusieurs stress (chutes, accidents, mouvements répétitifs, positions statiques prolongées, etc.). L’accumulation de ces stress peut entraîner un mouvement et une fonction anormale de l’articulation entre deux vertèbres. En chiropratique, c’est ce que nous appelons une subluxation vertébrale. Cela peut mener à des tensions musculaires, de l’inflammation articulaire et de l’irritation aux nerfs du segment affecté. Une douleur peut également être ressentie, mais ce n’est pas toujours le cas!
Le chiropraticien est spécialisé pour détecter et corriger les subluxations vertébrales, dans le but de rétablir le mouvement et la fonction normale de l’articulation et d’optimiser la transmission des informations entre votre cerveau et votre corps. Une colonne vertébrale en santé est synonyme d’un système nerveux en santé et d’un corps qui fonctionne de manière optimale.
CONSEILS
Ergonomie au travail : assurez-vous que votre poste de travail soit adapté pour limiter le risque de blessures
Posture : améliorez votre posture pour protéger votre corps, vos muscles, vos articulations et votre colonne vertébrale
Traitements chiropratiques : comme des subluxations vertébrales peuvent être présentes sans douleur, un suivi proactif et préventif chez votre chiropraticien pourra vous permettre de les corriger avant que l’inconfort ne survienne
PILIER #2 : ATTITUDE MENTALE POSITIVE
Le corps et l’esprit sont deux entités liées et chacune influence l’autre à sa façon. Les émotions sont de bons exemples : des molécules différentes sont libérées dans l’organisme selon qu’on éprouve de la joie ou de la tristesse. Le stress provoque également la relâche d’hormones et de molécules dans le corps. Dans la société actuelle, nous sommes quotidiennement exposés à des éléments stressants physiques, chimiques et émotionnels : mauvaise posture, mouvements répétitifs, malbouffe, polluants, émotions négatives, anxiété, etc.
De plus en plus d’études montrent les effets néfastes du stress chronique sur la santé. Les personnes souffrant de stress chronique sont plus à risque de souffrir de dépression, de maladies cardio-vasculaires et de maladies auto-immunes, entre autres. (2) Heureusement, certaines techniques de relaxation peuvent aider à diminuer le stress et avoir un impact positif sur l’attitude mentale. (3)
CONSEILS
Attitude positive : voyez le bon côté des choses, gardez contact avec vos proches et évitez de focaliser sur le négatif
Détente : accordez-vous du temps pour faire des activités douces qui aideront à calmer votre esprit (bain, lecture, cuisine, méditation, etc.)
Gestion du stress : la méditation, les techniques de respiration et l’activité physique sont de bons moyens pour évacuer son stress et mieux le gérer
PILIER #3 : NUTRITION SAINE
Se nourrir est essentiel à la survie et fournit au corps l’énergie et les nutriments dont il a besoin pour accomplir ses fonctions. Les aliments que nous consommons ont un impact sur notre santé. Comme le dit l’adage : « dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es ». Les recommandations entourant l’alimentation évoluent rapidement en fonction de la science. Les conseils ci-dessous proviennent de la récente mise à jour du guide alimentaire canadien en 2019. (4)
CONSEILS
Dans l’assiette : consommez des fruits et légumes en abondance, favorisez les aliments à grains entiers, choisissez plus souvent des protéines d’origine végétale
Hydratation : faites de l’eau votre boisson de choix et limitez les boissons sucrées
Limitez les aliments hautement transformés : cuisinez davantage et utilisez des aliments qui contiennent peu ou pas de sodium, de sucres ou de gras saturés ajoutés
PILIER #4 : TEMPS DE REPOS
D’une part, par temps de repos, on signifie le sommeil. C’est un autre besoin essentiel au bon fonctionnement du corps et un manque peut résulter en une diminution du bien-être physique et des capacités cognitives. (5) Le corps et le cerveau effectuent plusieurs tâches pendant le sommeil, telles que : l’assimilation de connaissances, la réparation des tissus, la régularisation des hormones, la croissance, l’optimisation du système immunitaire, etc.
D’autre part, on parle du repos nécessaire au corps pour rester en santé ou se remettre d’une blessure. Suite à un effort ou un entraînement, le corps a besoin de repos pour regénérer les structures qui ont travaillé. Une surutilisation ou un manque de repos peut mener à une blessure. Et lorsqu’une blessure survient, le corps a besoin d’une pause pour favoriser une guérison optimale et rapide.
CONSEILS
Planifier ses pauses : ne condensez pas tout votre travail ou vos entraînements en quelques heures/jours, planifiez des pauses et des journées de repos
Repos actif : en cas de blessure, on évite de rester complètement alité; on réduit les tâches à ce qui peut être fait sans aggraver la douleur et qui limite l’utilisation de la zone blessée
Sommeil : dormez suffisamment et selon un horaire régulier
PILIER #5 : EXERCICE PHYSIQUE
En 2017, on rapportait que 64 % des adultes canadiens étaient en surpoids ou obèses. Le surpoids est l’un des principaux facteurs de risque évitables de nombreuses maladies chroniques, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiaques et certains cancers. (6)
Chez l’adulte, on recommande la pratique d’au moins 150 minutes d’activité physique aérobique d’intensité modérée à élevée par semaine. On suggère aussi de faire des exercices de renforcement musculaire 2 jours par semaine. Les bienfaits de l’activité physique sont nombreux : tant sur la forme physique, le sommeil et la santé mentale. Une pratique régulière d’activité physique peut également contribuer à réduire le risque de : décès prématuré, maladies du cœur, accidents vasculaires cérébraux (AVC), hypertension artérielle, certains types de cancers, diabète de type 2, ostéoporose, surpoids et obésité, etc. (7, 8)
CONSEILS
Choisir une activité adaptée : selon votre état de santé, certains sports pourraient être déconseillés, d’où l’importance de demander conseils à un professionnel
Écouter son corps : accordez du repos à votre corps et entraînez-vous de manière à prévenir et éviter des blessures qui vous mèneront à un repos forcé
Objectifs réalistes : n’espérez pas tout changer du jour au lendemain, fixez-vous des buts atteignables pour rester motivé et inclure le sport à votre routine
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Dr Félix Roussel, chiropraticien
Références
“Constitution of the World Health Organization”, American Journal of Public Health 36, no. 11 (November 1, 1946): pp. 1315-1323.
Cohen S, Janicki-Deverts D, Doyle W, Miller G, Frank E, Rabin B et al. Chronic stress, glucocorticoid receptor resistance, inflammation, and disease risk. Proceedings of the National Academy of Sciences. 2012;109(16):5995-5999.
Jung Y, Kang D, Jang J, Park H, Byun M, Kwon S et al. The effects of mind–body training on stress reduction, positive affect, and plasma catecholamines. Neuroscience Letters. 2010;479(2):138-142.
Guide alimentaire canadien. Santé Canada; 2019.
Liu Y, Croft J, Wheaton A, Perry G, Chapman D, Strine T et al. Association between perceived insufficient sleep, frequent mental distress, obesity and chronic diseases among US adults, 2009 behavioral risk factor surveillance system. BMC Public Health. 2013;13(1).
Lutter contre l’obésité au Canada – Taux d’obésité et d’excès de poids chez les adultes canadiens. Agence de la santé publique du Canada; 2017.
Tremblay M, Warburton D, Janssen I, Paterson D, Latimer A, Rhodes R et al. Nouvelles Directives canadiennes en matière d’activité physique. Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism. 2011;36(1):47-58.
Bushman B. Exercise for Prevention of Chronic Diseases. ACSMʼs Health & Fitness Journal. 2020;24(1):5-10.